Je ne viens pas du sérail. Je n’ai pas été formé dans une école politique, ni adoubé par un parti. Je viens d’un parcours de vie simple et parfois rude, où il a fallu très tôt apprendre à tenir debout, à faire sans, à trouver en soi la ressource que personne ne vous tend.

J’ai grandi dans un environnement où les conflits n’étaient pas que des désaccords de fond, mais des blessures de fond. Des silences lourds, des décisions dures, des absences qui laissent des marques. Ce n’est pas ce qui me définit, mais c’est ce qui m’a forgé. J’ai appris à ne rien attendre des structures établies, mais à me battre pour les transformer.

Ce chemin de vie m’a enseigné très jeune une vérité : si tu veux que les choses changent, il faut les prendre à bras-le-corps. Pas demain, pas quand tu seras prêt. Maintenant.

Transformer l’épreuve en action

J’ai commencé par écouter. Puis j’ai pris la parole. Et rapidement, j’ai voulu créer des espaces pour que d’autres puissent aussi parler, agir, construire. C’est comme ça qu’est née Enfance-France, avec ma sœur. La première association qui parle de violences psychologiques parentales. Pas pour exister à travers un logo ou un sigle, mais pour dire que ce que nous avions traversé n’était pas une anomalie individuelle, mais un échec collectif dont il fallait tirer des responsabilités.

Puis j’ai compris que la cause ne s’arrêtait pas aux frontières de l’intime. Que la précarité, le manque d’écoute, la dépossession de nos vies, ce sentiment de ne pas compter — tout cela, beaucoup le vivent. Et beaucoup s’en accommodent, non par choix, mais parce qu’on leur a fait croire que c’était inévitable.

Alors j’ai décidé de m’engager, non pas pour représenter "les jeunes", ou "les exclus", ou "les nouveaux", mais pour parler vrai, et porter une vision où chacun a une place. Une ville qui respecte ses habitants, ce n’est pas une ville qui les gère. C’est une ville qui leur fait confiance.

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Faire autrement, ensemble

Aujourd’hui, à la tête d’Auch Écocitoyenne, je ne me contente pas d’appeler au changement. Je l’organise. Nous allons à la rencontre des habitants, quartier par quartier, pour bâtir un projet qui leur ressemble. Nous parlons services publics, agriculture locale, logement, mobilité, démocratie de proximité. Mais surtout, nous écoutons.

Car c’est là que tout commence. Pas dans un programme ficelé entre quatre murs, mais dans une salle communale où un habitant raconte qu’il ne comprend plus pourquoi sa ville change sans lui. Dans un commerce qui ferme. Dans une voix fatiguée qui ne croit plus à rien — mais qui parle quand même.

Je crois à une écologie du quotidien, pas à une écologie de posture. Je crois à une ville où l’on investit d’abord là où c’est utile, pas là où c’est rentable. Je crois à une politique qui s’assume : exigeante, exigeable, mais juste.

Je suis quelqu’un de profondément engagé, mais toujours disponible. Je n’ai pas réponse à tout. Et tant mieux. Car ce qui compte, ce n’est pas l’égo, c’est l’élan collectif.

Je ne viens pas vous expliquer comment vivre. Je viens construire avec vous comment mieux vivre ensemble.

Vous me croiserez peut-être sur le marché, dans un atelier de réflexion citoyenne, à vélo entre deux rendez-vous, ou dans une école, à écouter ce que les enfants perçoivent de leur ville. Chaque voix m’intéresse. Chaque échange m’apprend.

Je suis Flavio Dalmau. Et je vous propose de faire politique autrement : avec vous, pour de bon.